Il y a un peu plus de 18 mois, le site “Renvoi aux 22” fermait ses portes. Créé quelques semaines avant la Coupe du monde 2007 chez un hébergeur de blog, puis devenu un site à part entière quelques années plus tard, Renvoi aux 22 m’a permis de partager avec vous ma passion de ce jeu “qui ignore le ‘je'” comme le disait joliment Pierre Albaladejo, ouvreur de grand style et commentateur avisé de l’ovalie.
Et puis, au fil du temps, si la passion est demeurée, une forme de lassitude a fini par prévaloir sur le plaisir d’écrire sur le rugby. La COVID et d’autres péripéties sur lesquelles je ne souhaite pas m’appesantir ont achevé de me convaincre de raccrocher le clavier comme d’autres les crampons.
La faute aussi à Twitter (nouvellement appelé “X”) et la forme sournoise d’addiction que cette application provoque chez ses utilisateurs, parmi lesquels je me compte. Elle a engendré un syndrome d’éviction déplorable mais bien réel sur mon énergie éditoriale Bref, tout concourait, à l’été 2021, pour mettre un point que je croyais final à mon aventure de plumitif sans carte de presse.
Pourtant, les mois passant, les compétitions domestiques et européennes, puis la coupe du monde, on ravivé la flamme. C’est pourquoi j’ai décidé de rouvrir ce blog, avec néanmoins quelques aménagements.
En premier lieu, il ne sera pas question d’alimenter ce site avec la même régularité qu’auparavant. Je m’interdis désormais de m’imposer la moindre obligation en la matière, car c’est de cela que la lassitude se nourrit. Ensuite, j’ai décidé d’ouvrir ce blog à quelques amis choisis, pour qu’ils puissent eux-aussi, laisser libre court à leur fantaisie. Et si la mauvaise foi devait pointer le bout de son nez, eh bien soit. Après tout, à la différence des substances absorbées par certains champions du monde, elle n’a jamais tué personne.
Je remercie par avance les lecteurs éventuels de ce site du temps qu’ils prendront à lire les articles, billets d’humeurs et autres digressions ovales. Et qu’ils veuillent bien me pardonner si mes coups de griffes égratignent leurs convictions ou si mes coups de cœur provoquent leur désapprobation.
L’essentiel est de nous retrouver autour d’une passion commune. Celle d’un sport doté d’un drôle de ballon, que par un beau mépris pour les règles du football tel qu’il fut joué à l’époque, William Webb Ellis décida de prendre sous le bras avant de courir vers l’en-but.
Antoine
1 comment
Oh un blog ! Mais quel bonne idée… 😉